Coup d’État au Niger : la Mauritanie de Ghazouani dans le « ni-ni »
Le président mauritanien a fermement condamné le putsch du général Abdourahamane Tiani, mais il ne devrait pas apporter d’appui à la Cedeao. Explications.
Depuis le coup d’État au Niger du 26 juillet, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani est une nouvelle fois pris entre le marteau et l’enclume. D’un côté ses pairs de la Cedeao, dont la Mauritanie n’est pas membre, sollicitent son appui au blocus économique décidé le 30 juillet, et à une éventuelle intervention militaire. De l’autre, les putschistes, qui rejettent toute ingérence étrangère, en appellent à la solidarité sahélienne. Mais là encore, le président mauritanien refuse de s’immiscer dans les crises extérieures.
Il a donc fait le choix de rester publiquement en retrait – il est d’ailleurs parti dès le 27 juillet en Chine pour assister aux Jeux mondiaux universitaires – tout en s’entretenant régulièrement au téléphone avec Mohamed Bazoum et son prédécesseur Mahamadou Issoufou, ou encore avec Emmanuel Macron.
Ami de Mohamed Bazoum
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Politique
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?
- Législatives au Sénégal : Pastef donné vainqueur
- Au Bénin, arrestation de l’ancien directeur de la police
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...
- Mali : les soutiens de la junte ripostent après les propos incendiaires de Choguel...