Le parti marocain de l’Istiqlal tient son congrès sous le signe des réformes
APA- Rabat (Maroc) Le parti marocain de l’Istiqlal ( indépendance, droite nationaliste), qui coiffe le gouvernement actuel, a entamé vendredi soir son quinzième congrès sous le signe « Ensemble pour un Maroc des réformes ».
Quelque 4. 500 militants prennent part à ce congrès dont la clôture, prévue dimanche, devrait être sanctionnée par la reconduction, pour un troisième mandat de quatre ans, de l’actuel chef , Abbas El Fassi, également premier ministre depuis octobre 2007. Un amendement dans les statuts du parti devrait être voté par les congressistes pour permettre la reconduction d’El Fassi (70 ans), en poste depuis 1998. Selon les observateurs, le congrès se veut un cadre de « réconciliation » en perspective des communales prévues le 12 juin prochain, surtout que certaines voix se sont élevées contre un nouveau mandat de l’actuel chef du parti. Le parti aspire à consolider sa première position électorale réalisée en septembre 2007, ce qui lui a permis de s’adjuger la primature pour la deuxième fois de son histoire depuis 1958. L’Istiqlal, qui a vu le jour en décembre 1943, fait de l’islam et de « l’égalitarisme » ses deux principaux chevaux de bataille. Mais son « pragmatisme » a toujours pris le dessus sur l’ossature doctrinale mise en forme par Allal El Fassi ( décédé en 1974), une des figures de proue de nationalisme marocain.
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