En RDC, le méga-contrat émirati provoque la colère d’entreprises minières locales

Quatre partenaires locaux de la société publique congolaise Sakima accusent cette dernière d’avoir renié ses engagements au profit de la société Primera Mining.

Des orpailleurs dans la mine d’or de Luhihi, l’un des fournisseurs de Primera Gold, dans la province du Sud-Kivu, le 13 mai 2023. © ALEXIS HUGUET/AFP

Des orpailleurs dans la mine d’or de Luhihi, l’un des fournisseurs de Primera Gold, dans la province du Sud-Kivu, le 13 mai 2023. © ALEXIS HUGUET/AFP

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Publié le 4 août 2023 Lecture : 3 minutes.

La cérémonie de signature du contrat entre la Société Aurifère du Kivu et du Maniema (Sakima), une entreprise parapublique congolaise et l’entreprise émiratie Primera Mining Limited, le 17 juillet dernier, avait eu un certain retentissement.

Ce contrat d’un montant de plus d’1,9 milliard de dollars, signé sous le haut patronage de Félix Tshisekedi et de Cheikh Shakhbut bin Nahyan Al Nahyan, ministre d’État des Émirats Arabes Unis alors en visite en RDC, vise l’installation de « plus de quatre mines industrielles » pour « connecter les provinces du Sud-Kivu et du Maniema ». En ligne de mire, l’or et les « 3T » : étain, tantale, tungstène.

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