Wagner au Niger : quand la junte et Prigojine sèment le trouble

Depuis le début du coup d’État au Niger, la question de l’influence de la Russie et du groupe Wagner est posée avec insistance. Le général Tiani bénéficie-t-il de l’aide de Moscou ou de ses supplétifs ?

Des partisans du coup d’État déploient un drapeau russe après la prise du pouvoir de l’armée à Niamey, le 30 juillet 2023. © BALIMA BOUREIMA/Anadolu Agency via AFP

MATHIEU-OLIVIER_2024

Publié le 4 août 2023 Lecture : 2 minutes.

Si Evgueni Prigojine ne devait avoir qu’un talent, ce serait sans doute celui de savoir communiquer. Ce 4 août, alors que la tension monte entre la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et les putschistes nigériens du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le patron du groupe Wagner a livré dans une vidéo diffusé sur ses réseaux sociaux son analyse de la situation à Niamey, où le président légitime Mohamed Bazoum est toujours retenu en otage par les mutins du général Abdourahamane Tiani.

« Il s’agit d’une lutte de libération, d’un mouvement de libération pour l’indépendance de ce pays, et que Dieu leur accorde le succès », a-t-il notamment lancé. « Une société française d’extraction d’uranium le vendait sur le marché pour 218 dollars, alors qu’elle ne le payait que 11 dollars au Niger », dénonce encore le Russe, qualifiant les pratiques des anciens colons de « crimes économiques ». Pour « couvrir » ces derniers, « le pays a été saturé de très nombreux terroristes », explique-t-il encore, reprenant à son compte un discours anti-français très répandu.

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