Le parti de «l’Istiqlal» en quête du consensus à la veille de son congrès
Le quinzième congrès du parti marocain de l’Istiqlal (indépendance), prévu du 11 au 13 janvier prochain, se tient alors que la formation qui coiffe le gouvernement actuel, se trouve face au défi du consensus autour de son président.
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
La préparation du congrès se poursuit avec en perspective la reconduction « attendue » du patron du parti, Abbas El Fassi, également Premier ministre, pour un troisième mandat de quatre ans.
La reconduction a été au centre du débat du comité préparatoire du congrès surtout que le règlement intérieur du parti limite les mandats à deux, ce qui équivaudrait à une « anomalie», selon des milieux proches du parti, Abbas El Fassi étant le chef de l’exécutif depuis octobre 2007.
Un amendement dans les statuts permettrait, «sauf surprise» une reconduction en dépit de certaines contestations émanant de personnalités influentes dans la formation de droite nationaliste qui a vu le jour en 1943, soit le plus ancien parti au Maroc.
Les opposants, dont certains se sont même retirés des instances dirigeantes, appellent au changement suivant même la logique des statuts actuels.
Le congrès serait, à cet égard, un cadre de « réconciliation » en perspective des communales prévues le 12 juin prochain.
Le parti aspire à consolider sa première position électorale réalisée en septembre 2007 à l’occasion des législatives, ce qui lui a permis de s’adjuger la primature pour la deuxième fois de son histoire depuis 1958.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Origines algériennes de Jordan Bardella : enquête sur un tabou
- Après l’Algérie, le Maroc : nouvelles révélations sur les liens de Jordan Bardella avec le Maghreb
- Damiba à Ibrahim Traoré : « Je ne peux pas garder le silence face aux exactions contre les civils »
- Au Burkina Faso, la fuite en avant répressive d’Ibrahim Traoré
- Maroc : mort de la princesse Lalla Latifa, mère de Mohammed VI