En RDC, « défi relevé » pour les Jeux de la francophonie

La directrice du comité international des Jeux (CIJF), Zeina Mina, a déclaré vendredi que malgré les reports et des inquiétudes, Kinshasa a « réussi » à organiser les 9e Jeux de la francophonie, qui s’achèvent dimanche.

Le Camerounais Emmanuel Alobwede passe la ligne d’arrivée en vainqueur du 100m hommes, aux 9e Jeux de la francophonie, à Kinshasa le 1er août 2023. © ALEXIS HUGUET / AFP

Publié le 5 août 2023 Lecture : 2 minutes.

« Le miracle congolais… » Malgré les reports, les travaux à la dernière minute et les inquiétudes, notamment sur la sécurité, Kinshasa a « réussi » à organiser les 9e Jeux de la francophonie, qui s’achèvent dimanche, a déclaré vendredi Zeina Mina, directrice du Comité international des Jeux de la francophonie (CIJF).

Quel bilan ?

« Avec l’accompagnement des instances de la francophonie, le pays hôte a relevé le défi et a réussi à organiser les 9e Jeux de la francophonie. Le taux de participation a été satisfaisant, malgré toutes les difficultés rencontrées, les inquiétudes, les incertitudes autour de cette édition et les deux reports (en 2021, puis 2022).

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Nous avons eu 3 533 participants, dont 1 810 sportifs et artistes [ayant pris part aux compétitions]. Trente-sept pays étaient représentés […] Au tout début, l’hébergement était compliqué, mais après, cela s’est mis en place. […] Nous avons eu plusieurs records de la francophonie battus en athlétisme, grâce notamment à la qualité de la piste, qui a été totalement rénovée.

Il y a eu une grande ferveur autour des Jeux. Ce qui me frappe, ce sont les gens qui se bousculent pour voir quelque chose de nouveau. Ils ont adhéré, ils applaudissent tout le monde, que ce soit des Congolais, des Roumains, des Français, des Libanais… »

Des délégations ont réduit leur participation

« Je n’ai pas de jugement à porter sur leur décision, chacun est libre de participer ou pas. Mais je peux comprendre le désistement de certains athlètes, parce qu’il y avait des incertitudes sur la livraison des chantiers. Les grandes délégations se préparent à l’avance, cela demande une logistique, les sportifs dépendent de leurs clubs, de leurs fédérations, des participations internationales…

Or le stade d’athlétisme n’a été livré qu’il y a trois semaines. […] Finalement tous les efforts ont été déployés par le pays hôte et les infrastructures ont été livrées. Ça fait partie du miracle congolais et du fameux dicton ‘impossible n’est pas congolais’. »

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A quoi servent les Jeux de la Francophonie ?

« Il ne faut pas voir les Jeux juste comme des compétitions et des concours. Ils s’inscrivent dans un projet social. Aujourd’hui, leur organisation a permis de former des ressources humaines, des arbitres, des juges, des gens en événementiel, de développer des infrastructures, d’impulser des stratégies de développement, des programmes d’éducation physique…

Par ailleurs on évolue, pour la prochaine édition on va aller plus vers les sports urbains et donner la possibilité au pays hôte qui sera désigné de choisir des disciplines inscrites dans sa stratégie de développement ».

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(avec AFP)

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