Au Sénégal, l’éligibilité de Khalifa Sall et Karim Wade rétablie par l’Assemblée
Sept mois avant la présidentielle de 2024, les deux opposants de Macky Sall sont désormais quasi assurés de pouvoir concourir au scrutin.
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Marche d’opposants sénégalais réclamant la fin des poursuites contre Khalifa Sall et Karim Wade, à Dakar, le 29 novembre 2018. © SEYLLOU / AFP
Le texte portant réforme du code électoral a été adopté à l’Assemblée nationale, samedi 5 août, par 124 voix pour, 1 contre et 0 abstention. Il permet à une personne condamnée et ayant bénéficié ensuite d’une amnistie ou d’une grâce – ce qui est le cas de Khalifa Sall et Karim Wade – de figurer sur les listes électorales et donc de se présenter aux élections.
Si le texte défendu par le gouvernement est promulgué, Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, et Karim Wade, héritier de l’ex-président Abdoulaye Wade, s’annoncent parmi les principaux candidats à la présidentielle de février 2024.
Affaires financières
Ils avaient été empêchés par leur condamnation dans des affaires financières distinctes de concourir à celle de 2019 contre le sortant et futur vainqueur Macky Sall.
Leur réhabilitation électorale est considérée comme susceptible de contribuer à atténuer les vives tensions au Sénégal ces derniers mois.
(Avec AFP)
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