Annan invite les dirigeants kenyans à respecter le calendrier des réformes

  L’ancien Secrétaire Général des Nations Unies, Kofi Annan, a appelé dimanche, le gouvernement de coalition au Kenya, à appliquer l’ensemble du programme de réformes stipulé dans les accords du Dialogue national, « sinon le Kenya resterait vulnérable et exposé à des terribles violences similaires à celles qu’a connues le pays l’année dernière « .

Publié le 4 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

Kofi Annan avait négocié l’année dernière, un processus de paix entre le Président Mwai Kibaki et le Premier ministre Raila Odinga, mettant fin aux violences post électorales qui avaient fait près de 1. 000 morts et plus de 300. 000 déplacés à travers le pays.

Il a demandé aux dirigeants kenyans de s’attaquer, dans les plus brefs délais, aux problèmes de pauvreté et d’inégalité, au chômage des jeunes, aux doléances foncières, aux dissensions ethniques, les réformes judiciaires et institutionnelles bloquées et le manque de volonté politique pour combattre la corruption.

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Il a également demandé à ces dirigeants d’appliquer les recommandations contenues dans le rapport de la Commission d’enquête sur les violences post électorales (CIPEV) et dans celui de la Commission indépendante d’étude (IREC) qui a examiné les litiges électoraux.

"Je m’inquiète déjà du fait qu’un accent prématuré sur les élections de 2012 pourrait distraire le pays et l’éloigner de choses beaucoup plus urgentes à résoudre, telles que les réformes IREC et CIPEV et la gestion des autres questions à long terme qui ont été identifiées dans les accords du Dialogue national", a-t-il ajouté.

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