Après le Niger, Paris ferme le robinet financier au Burkina
Après les tensions diplomatiques et la rupture des accords militaires entre les deux pays, la France a rompu ses liens économiques avec le Burkina Faso.
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L’université Thomas-Sankara à Ouagadougou, en octobre 2021. © Issouf SANOGO/AFP
Les relations franco-burkinabè n’en finissent plus de se dégrader depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré. Après les manifestations antifrançaises à répétition à Ouagadougou, ou encore la demande de départ de l’ambassadeur de France en janvier, ainsi que celui des forces spéciales françaises du dispositif Sabre poussées vers la sortie, le 6 août, Paris a décidé de suspendre « jusqu’à nouvel ordre toutes ses actions d’aide au développement et d’appui budgétaire » au Burkina Faso.
Cette annonce intervient alors que le Burkina Faso et le Mali sont solidaires des militaires qui ont pris le pouvoir au Niger. La France soutient quant à elle les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) dans leurs efforts pour rétablir le président renversé Mohamed Bazoum, retenu prisonnier depuis le coup d’État du 26 juillet.
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