Le poète togolais Kalvin Njall Soiresse publie « Pensées nègres d’Europe »

  Le jeune poète togolais vivant en Belgique, Kalvin Njall Soiresse, vient de publier aux « éditions Elzévir », en France, un recueil de poème titré « Pensées nègres d’Europe », a appris APA, vendredi, auprès de l’intéressé.

Publié le 2 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

Le jeune poète de 26 ans, qui a migré depuis quelques années en Europe, évoque dans cette œuvre, lue par APA, « le charme et la beauté du métissage vu d’Europe », ainsi que les relations passionnées entre l’Afrique et l’Europe sous l’angle poétique.

A travers le titre « Pensées nègres d’Europe », l’auteur a voulu s’inscrire dans la droite ligne de la négritude, mouvement panafricain cher au défunt président de la République du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, homme de lettres de renom.

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« A travers ces textes, on retrouve tout simplement les pensées d’un jeune homme dont la conscience panafricaine, mais aussi la révolte de conscience, se développent après avoir vécu aussi bien en Afrique qu’en Europe », explique dans un entretien à APA Kalvin Njall Soiresse, déplorant la politique européenne en matière d’immigration.

Selon lui cette politique est, en partie, une imposture. « Il est vrai que chaque pays doit pouvoir contrôler son flot d’immigration. Même les pays africains le font entre eux. Toutefois, l’imposture arrive quand il s’agit du choix des migrants.

Les Européens ne veulent prendre que les cerveaux diplômés, alors que les pays d’origine doivent avoir leur mot à dire », dénonce-t-il. « En outre, ils (les pays européens) prétendent lutter contre l’immigration alors qu’ils ont des quotas pour les illégaux », poursuit Kalvin Njall Soiresse qui projette de rentrer définitivement en Afrique avant l’âge de 35 ans, afin d’être au cœur de l’action dans mon pays d’origine.

« Je dirais donc aux jeunes, dont les parents sont déjà aisés et qui peuvent largement survivre en Afrique, d’y rester plutôt que de faire le parcours du combattant pour l’obtention du visa, sauf s’ils veulent venir faire du tourisme », conseille-t-il, indiquant que « pour les autres, il toujours bon de tenter sa chance, mais il ne sert à rien de s’endetter pour venir en Europe ».

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