Au Sénégal, pourquoi l’entrée en production des gisements pétro-gaziers est (encore) reportée

Après Sangomar, l’entrée en production du Grand Tortue Ahmeyim est elle aussi décalée à 2024, alors que Dakar mise sur les énergies fossiles pour dynamiser son économie.

Construction d’une digue de 1 200 mètres, au large du Sénégal et de la Mauritanie, dans le cadre du projet gazier Grand Tortue Ahmeyim. © Eiffage

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Publié le 9 août 2023 Lecture : 2 minutes.

Situé sur la frontière maritime sénégalo-mauritanienne, le gisement gazier Grand Tortue Ahmeyim (GTA) fait l’objet d’un nouveau retard de démarrage de production. Prévue initialement au dernier trimestre 2023, la mise en exploitation de la première phase de GTA est officiellement reportée au premier trimestre 2024, pour des raisons opérationnelles.

Alors que le géant britannique BP s’est contenté d’annoncer la nouvelle lors de la publication de ses résultats semestriels, l’entreprise texane Kosmos Energy – qui détient 29 % de ce projet, contre 61 % pour BP et 10 % pour Petrosen et SMHPM – a expliqué ce report par l’indisponibilité, dans les délais prévus, de l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO).

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