Au Cameroun, l’épopée judiciaire d’Amadou Vamoulké se poursuit, encore et toujours

Alors que l’état de santé de l’ex-patron de l’audiovisuel public se dégrade, une nouvelle audience en habeas corpus aura lieu ce 17 août, à la demande insistante des avocats. Mais l’espoir d’une remise en liberté est mince.

Amadou Vamoulké (à droite) en compagnie de ses avocats français, Fabrice Epstein et Benjamin Chouai, et de l’une de ses avocates camerounaises Alice Nkom, lors de la 67e audience devant le tribunal criminel spécial de Yaoundé, le 27 mai 2021. © RSF

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Publié le 10 août 2023 Lecture : 2 minutes.

Si l’affaire n’était pas aussi tragique, elle pourrait presque prêter à sourire. Ce 8 août, le dossier d’Amadou Vamoulké a une nouvelle fois été au centre des attentions de la justice camerounaise. Les avocats de l’ancien directeur général de la radiotélévision nationale camerounaise (CRTV), accusé de « détournement de 600 millions de francs CFA », puis condamné à douze ans de prison ferme en décembre 2022, ont ainsi une nouvelle fois insisté auprès du juge du tribunal de Yaoundé pour obtenir la libération provisoire de leur client.

Une nouvelle audience est donc d’ores et déjà prévue le 17 août prochain afin que la justice se prononce à nouveau sur la demande en habeas corpus de la défense d’Amadou Vamoulké. Une requête similaire a déjà été refusée par le tribunal, le 27 juin dernier. Joint par Jeune Afrique, Guy Gueyo Kamga, avocat de l’ancien commis de l’État, explique n’avoir « jamais pris connaissance du contenu de [cette] décision du 27 juin, raison pour laquelle [les conseils ont] fait appel ».

« Persécution judiciaire »

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