Paul Biya exhorte les Camerounais à plus d’ardeur au travail

  Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a exhorté ses concitoyens à plus d’efforts afin de relever le défi de la croissance en dépit de la crise financière internationale.

Publié le 1 janvier 2009 Lecture : 2 minutes.

S’adressant à la nation mercredi soir, à l’occasion des vœux radiotélévisés de nouvel an, il a indiqué qu’à court terme, l’impact de la crise financière sur l’économie du pays pourrait être limité.

«En revanche, à moyen terme, on ne peut exclure que nous subissions le contrecoup de la crise de l’économie réelle qui se profile à l’horizon. Nos exportations pourraient souffrir de la chute des cours du pétrole et de la baisse des prix des matières premières, ce qui entraînerait une diminution de nos recettes fiscales et douanières », a-t-il indiqué.

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Paul Biya s’est dit convaincu que, si le Cameroun utilisait à plein les moyens qui sont les siens, si ses compatriotes font face à la crise avec détermination, ils traverseront cette nouvelle épreuve sans trop de dommages.

«En raison de l’incertitude qui caractérise les évolutions en cours, il est très difficile d’émettre un pronostic précis sur les effets de la crise pour l’économie de notre pays. Dans l’immédiat, il est clair qu’elle ne peut que nous compliquer la tâche dans les efforts que nous avons entrepris pour relancer notre taux de croissance. Si, par contre, elle donne lieu à une réorganisation du système financier international et à une régulation de la mondialisation, on peut espérer que ses effets seront limités dans leur étendue et dans la durée», a-t-il déclaré.

Evoquant les émeutes contre la vie chère de février dernier et qui ont fait une quarantaine de morts, le président de la République a affirmé que même si ce mécontentement avait été instrumentalisé politiquement, «il faut reconnaître que les revendications qui se sont exprimées à cette occasion n’étaient pas sans fondement».

Avec le recul, et tout en admettant une certaine imprévoyance de la part des pouvoirs publics, Paul Biya a regretté que son gouvernement n’ai pas pu dispenser le pays de ces désordres qui ont coûté cher à l’économie.

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«Il existe en effet, dans notre pays, des partis politiques, des syndicats, des associations dont le rôle est précisément, en tant que corps intermédiaires, de transmettre au gouvernement les doléances de leurs mandants. Je peux vous assurer que ceux-ci trouveront toujours auprès de moi une oreille attentive, si leurs revendications sont fondées et s’ils sont animés d’un véritable esprit de négociation», a-t-il ajouté.

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