Le meilleur de la musique africaine en 2008, selon la radio publique américaine

  L’année 2008 a été marquée par une grande percée de la musique africaine en Amérique, avec l’afrobeat nigérian qui continue d’en être le porte drapeau, c’est ce qui ressort d’un classement fait par le réseau public de radiodiffusion américaine.

Publié le 1 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

Selon Banning Eyre, un spécialiste reconnu de la musique africaine aux Etats-Unis, certaines grandes productions musicales africaines ont particulièrement marqué les mélomanes américains.

Au top du classement figure le groupe de la RDC, le Kasaï Allstars, avec leur album, « la septième lune ». Il s’agit d’une compilation qui allie les sonorités traditionnelles venant des rituels et des libations de la région naturelle du Kasaï, avec les mélodies issues des instruments modernes.

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Cela a donné naissance à une nouvelle forme musicale appelée, le Congotronics. Second dans le classement, émerge, l’artiste d’origine zimbabwéenne Chivoniso, avec son album « Rebel Woman ».

Née aux Etats-Unis, elle est retournée à Harare pour lancer sa carrière musicale. Sa production intègre la tradition sacrée du Mbira, une sorte de piano utilisée dans les cérémonies religieuses de l’ethnie Shona, sur fond de jazz et de R & B. A la troisième position dans ce classement, on note le nigérian Seun Kuti, le jeune enfant de feu Fela Kuti, qui continue avec beaucoup de vigueur d’entretenir la flamme de l’afrobeat, avec son album « Many Things ».

La musique d’Afrique de l’ouest est également à l’honneur avec la quatrième place du classement qui va au groupe ghanéen Seprewa, un hommage aux sonorités originelles de la musique high-life.

La virtuose de la Kora, le musicien malien Toumani Diabaté se classe à la cinquième place dans l’ordre de préférence des mélomanes américains avec son album « Mande variations ». La musique sénégalaise figure également parmi les sonorités africaines écoutées aux Etats Unis.

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L’orchestre Baobab avec l’album « Made in Dakar » et la reprise du vieux titre « Nijaay » de 1972 de feu Laye Mboup ont été appréciés aux USA. Au bas du tableau figure le rappeur soudanais Emmanuel Jal, qui fut un enfant soldat. On peut également citer la collaboration entre le guitariste anglais Justin Adams et le musicien gambien Juldeh Camara, sur fond de Riti, un instrument traditionnel à corde unique.

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