La négligence à l’origine de l’évasion de criminels

Une commission d’enquête mise sur pied pour faire la lumière sur la récente évasion de prison, de dangereux criminels au Mozambique, le 7 décembre, a conclu à une négligence policière, a appris APA, sur place.

Publié le 31 décembre 2008 Lecture : 2 minutes.

Le porte-parole de la police, Pedro Cossa a déclaré à la presse mardi à Maputo, qu’il y avait une négligence administrative de la part de hauts responsables. Celle-ci a causé la fuite du meurtrier d’un journaliste, Anibal dos Santos Junior en compagnie d’autres grands meurtriers alors qu’ils purgeaient tous, une longue peine.

« Le 5 décembre, nous avons saisi des instruments en métal dans les cellules, nous avons également eu connaissance d’un trou fait de l’intérieur des murs des cellules et un mouvement de prisonniers d’une cellule à une autre », a révélé Pedro Cossa.

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« Par conséquent, le personnel administratif au poste central de la police n’a pas examiné ces faits, le trou n’a pas été bouché et n’a fait l’objet d’aucune mention, dans les rapports quotidiens, le personnel a fait preuve de beaucoup de négligence », a-t-il relevé.

Anibal dos Santos Jr. , le meurtrier condamné du plus grand journaliste d’investigation du pays, Carlos Cardoso, s’est échappé pour la troisième fois de sa cellule de haute sécurité au début de ce mois. Cette évasion a provoqué un tollé qui a amené le président Armando Guebuza à limoger, le directeur de la police nationale et ordonné à son successeur de travailler plus, pour combattre une récente vague de criminalité avec le meurtre de sang froid des responsables du gouvernement.

Suite à l’évasion de trois célèbres criminels, la capitale a connu une vague de meurtres et d’enlèvements.

Une bande a également abattu Feliciano Juvane, le directeur du maintien de l’ordre de la police de Maputo au moment où il rentrait chez lui tandis qu’un membre d’une nouvelle unité de lutte contre la criminalité, a été également tué.

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Le gouvernement mozambicain est sous pression pour endiguer le crime et la corruption depuis le meurtre en 2000, du journaliste Carlos Cardoso. Il enquêtait sur un détournement de fonds de 14 millions de dollars à la Banque commerciale de Mozambique. Le cerveau du meurtre de Cardoso, Anibal dos Santos, faisait partie de ceux qui se sont évadés ce mois-ci, avec l’aide des ses geôliers, alors qu’il purgeait une peine de 30 ans de prison.

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