L’UFVN souhaite une participation consensuelle et significative au gouvernement

L’Union des forces vives de la nation (UFVN) a demandé «la participation consensuelle et significative au gouvernement des six entités ayant participé au dialogue politique inclusif (DPI) et impliquées dans la recherche de la paix» en Centrafrique, dans une déclaration à Bangui.

Publié le 30 décembre 2008 Lecture : 2 minutes.

La déclaration invite la communauté internationale et tous les facilitateurs agréés à s’impliquer de manière conséquente dans la résolution des divergences actuelles d’interprétation et d’application des recommandations du DPI concernant la formation du gouvernement et le comité de suivi chargé de l’application des recommandations du dialogue politique inclusif.

Elle invite également le peuple centrafricain à rester vigilant et debout comme un seul homme pour ne pas perdre cette ultime chance que le dialogue politique inclusif a offert de sortir de la crise politico-militaire et socio économique qui le confine à la misère. «Il est important et urgent qu’au sortir de ce dialogue politique inclusif imposé par le terraiN que l’après dialogue ne soit pas comme l’avant dialogue. Sinon on aura encore «fait que bavarder comme d’habitude», conclut la déclaration de l’UFVN, une plate-forme politique regroupant le Rassemblement démocratique centrafricain (RDC), le Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), l’Alliance démocratique pour le progrès (ADP), l’Association Londö et l’Association pour la solidarité et le développement (ASD).

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Au lendemain du DPI qui s’est déroulé du 8 au 20 décembre à Bangui, des divergences sont apparues entre le président François Bozizé, la société civile et la classe politique au sujet de l’application immédiate de certaines recommandations telles que celle concernant la formation d’un gouvernement de consensus.

La société civile et la classe politique proposent la nomination d’un nouveau Premier ministre pour conduire le pays jusqu’aux élections de 2010.

Dans un communiqué de presse publié lundi, «l’Union des autres partis», qui comprend la Convention des républicaines pour le progrès social (CRPS), de Me Nicolas Tiangaye, le Forum civique du Général de corps d’Armée, Timothée Malendoma, le Front patriotique pour le progrès (FPP) de Alexandre Goumba, le Mouvement de l’évolution sociale de l’Afrique noire (MESAN) de Adolphe Agramako, le Parti africain pour une transformation radicale des Etats (PATRIE) de Me Crépin Mboli Goumba et l’Union pour la renaissance et la démocratie (URD) de Auguste Boukanga, a rejeté le quota imposé par le président François Bozizé dans la répartition des postes ministériels.

Dans son communiqué de presse, «l’Union des autres partis annonce la suspension de sa participation aux travaux du comité de suivi et rend le président de la République responsable du blocage dans l’exécution des recommandations du dialogue politique inclusif».

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Le communiqué appelle tous les démocrates et patriotes centrafricains à constituer un front du refus pour exiger l’application intégrale de toutes les recommandations du dialogue politique inclusif.

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