Un journaliste passé à tabac à Malabo par les forces de l’ordre

Un journaliste travaillant pour des agences de presse internationales et une radio panafricaine a été passé à tabac à Malabo par un sergent de la police équatoguinéenne, a appris APA.

Publié le 30 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Sauvagement torturé, le journaliste, un ancien présentateur du journal français à la radiotélévision nationale, qui a requis l’anonymat, s’en est tiré avec deux blessures à la tête et un traumatisme crânien pour avoir reçu un violent coup de matraque.

Bien que grièvement blessé et perdant beaucoup de sang, les policiers ont refusé de le conduire à l’hôpital.

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Ils ont au contraire menacé de mort le journaliste qui a décidé de porter plainte contre ses tortionnaires au tribunal de Malabo.

Une scène de ménage serait à l’origine des démêlés entre la police et le journaliste qui, à la suite d’une altercation avec son épouse au domicile conjugal, aurait giflé celle-ci qui serait alors partie de se plaindre chez la conseillère du quartier.

Cette dernière a fait appel aux éléments de la police qui, une fois sur les lieux, ont demandé au journaliste de les suivre.

Mais l’homme des médias a demandé aux forces de l’ordre de décliner avant tout leur identité avant de s’exécuter.

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Cette demande aurait irrité un des policiers qui lui a alors assené un violent coup de matraque à la tête.

En dépit de la loi contre la torture adoptée par le gouvernement il y a trois ans, cette pratique est toujours en vigueur dans la police et les autres forces de sécurité en Guinée-Equatoriale.

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