L’opposition congolaise préoccupée par l’accumulation des armes par le pouvoir
Une vingtaine de partis politiques se réclamant de l’opposition unifiée au Congo, a exprimé sa préoccupation face à l’accumulation des armes et des matériels de guerre sophistiqués sur le territoire national, à l’approche des élections présidentielles de 2009.
Publié le 30 décembre 2008 Lecture : 1 minute.
Ces armes, qui circulent dans tous les départements du pays, ont pour point de chute Oyo, le village natal du président de la République, situé au nord Congo, a indiqué l’opposition unifiée, à l’occasion d’un point de presse, à Brazzaville.
Elle a recommandé la vigilance au haut commandement de l’armée, afin de déjouer tout coup d’état de palais destiné à perpétuer un pouvoir qui «a plongé le peuple congolais dans une extrême pauvreté et fait reculer le pays de plus de 20 ans».
Par ailleurs, l’opposition unifiée a déploré la non prise en compte de ses préoccupations en vue de l’organisation d’une élection présidentielle fiable en 2009, l’aggravation de la pauvreté dans le pays, eu égard à la grave crise morale que traverse le pays, marquée par la monté en flèche de la délinquance financière et demandé l’organisation, dans les meilleurs délais, d’une concertation des partis de la majorité et de l’opposition.
L’opposition a fait savoir qu’elle n’acceptera jamais des listes électorales manipulées, encore moins des élections truquées et des victoires déclarées à l’avance. Elle a invité le peuple congolais à persévérer dans son refus de participer à l’actuelle opération de révision extraordinaire des listes électorales, affirmant que cette opération est un échec parce que les partis de l’opposition n’y prennent pas part.
L’opposition unifiée comprend une vingtaine de partis, dont les plus représentatifs sont l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) de Emmanuel Ngamassa, l’Union pour la démocratie et la République (UDR-Mwinda) de Kinfouissa, l’Union pour le renouveau national (UPNR) de Christophe Ganfina, le conseil National pour la République (CNR) de Frédéric Bitsamou alias pasteur Ntoumi.
