Pourquoi la BDEAC demande un effort aux États actionnaires
Les instances de décision de la banque de développement régionale ont décidé de relever le capital de 300 milliards de francs CFA afin de permettre le financement du nouveau plan stratégique. Explications.
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Siège de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), à Brazzaville (Congo). © Baudouin Mouanda pour JA
Un effort de 300 milliards de F CFA (environ 457 millions d’euros). Les actionnaires de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) ont décidé, le 27 juillet, de porter le capital social à 1 500 milliards de F CFA (2,28 milliards d’euros).
Une décision rendue nécessaire par le ratio statutaire, qui s’approche du seuil d’alerte. En effet, le taux d’endettement de l’institution ne peut pas dépasser 70 % de son capital sujet à appel, cette portion souscrite mais non libérée, qui constitue une garantie auprès des bailleurs de fonds. De 44 % en 2020, ce taux est passé à 62% au courant de cette année, et pourrait avoisiner les 66% en fin d’exercice.
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