Intervention de la Cedeao au Niger : dans le huis clos des chefs d’État
À Abuja, le 10 août, les présidents ouest-africains ont retenu quasiment à l’unanimité l’option militaire, même si certains ont exprimé des réticences. Commandement, soutien de la France, délai de déploiement… Ils ont aussi acté certains points importants de cette éventuelle opération. Coulisses.
Réunis le 10 août à Abuja, les chefs d’État de la Cedeao n’ont pas tergiversé. Au contraire, la décision de retenir l’option d’une intervention militaire au Niger, en dernier recours, a finalement été prise assez rapidement, même si certains pays ont exprimé des réticences, notamment le Cap-Vert, la Sierra-Leone et le Liberia.
Étaient présents le Nigérian Bola Tinubu, le Béninois Patrice Talon, l’Ivoirien Alassane Ouattara, le Ghanéen Nana Akufo-Addo, mais aussi le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embaló, le Sénégalais Macky Sall, le Sierra-Léonais Julius Maada Bio et le Togolais Faure Essozimna Gnassingbé.
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