Le pays doit viser une qualification au Mondial 2010, selon le président de la FAF
Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), M. Hamid Haddadj, a estimé que pour réussir une qualification à la Coupe d’Afrique des nations (CAN), prévue en janvier 2010 en Angola, il faut se focaliser sur la Coupe du monde en Afrique du Sud (2010).
Publié le 27 décembre 2008 Lecture : 1 minute.
« Il faut viser maintenant très haut et se fixer comme mission la qualification pour la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud pour s’assurer une participation à la CAN 2010 », a déclaré, vendredi à Alger, le responsable du football algérien à la radio nationale, reconnaissant que « ce sera certainement difficile, mais il faut croire ».
Pour le troisième et dernier tour des éliminatoires combinées de la CAN et du Mondial 2010, l’Algérie partage le groupe C avec l’Egypte, le Rwanda et la Zambie. « De sérieux clients », avise le patron du football algérien.
A l’issue des joutes, le premier se qualifie pour le Mondial, alors que les trois premiers au classement décrochent leurs tickets pour la CAN. Aux yeux de M. Haddadj, il est très important de préserver la dynamique de victoire de l’équipe algérienne et de se qualifier, au moins, à la CAN 2010.
En outre, il a révélé que le staff technique des « Fennecs » (surnom de l’équipe nationale), conduit par l’entraîneur en chef, Rabah Saadane, se rend, ce samedi, en Ouganda pour superviser le Rwanda et la Zambie à l’occasion de la Coupe des fédérations de football de l’Afrique de l’Est et du Centre (CECAFA) dont le coup d’envoi sera donné mercredi.
La Zambie évoluera dans le groupe B en compagnie du Soudan, du Kenya, du Burundi et de Djibouti, alors que le Rwanda jouera dans le groupe A aux cotés de l’Ouganda (pays organisateur), Tanzanie, et la Somalie.
Par ailleurs, le président de la FAF a souligné que le fait marquant de l’année 2008 est la qualification des « Fennecs » au troisième et dernier tour des éliminatoires combinées de la CAN et de la Coupe du monde 2010.
« Cela n’a pas été facile, même si on a terminé en tête du groupe 6. Il fallait éliminer le Sénégal qui était le grand favori. Maintenant, le plus dur reste à faire », indique-t-il, précisant qu’il y a « d’autres points de satisfaction cette année, notamment le travail effectué au niveau des jeunes ».
