L’UFVN demande la démission de l’actuel gouvernement centrafricain

  L’Union des forces vives de la nation (UFVN) a demandé, vendredi à Bangui, la démission de l’actuel gouvernement centrafricain conformément à l’esprit des recommandations du dialogue politique inclusif (DPI) tenu à Bangui, du 8 au 20 décembre 2008.

Publié le 26 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Dans un communiqué de presse rendu public dans la capitale centrafricaine, l’UFVN a également exigé la nomination d’un Premier ministre de chargé de la formation d’un gouvernement dont la taille, la configuration ainsi que la clé de répartition des portefeuilles doit être arrêtée par consensus. Le communiqué qualifie de prioritaire la formation d’un gouvernement de consensus.

L’UFVN ne saurait accepter qu’on mette la charrue avant les boeufs en proposant les membres devant siéger au Comité de suivi sans que soit réglée au préalable la question de la nomination du Premier ministre et de la composition du futur gouvernement, souligne le communiqué.

la suite après cette publicité

Les négociations pour la formation du gouvernement de consensus se sont ouvertes mardi dernier à Bangui, regroupant le président François Bozizé et toutes les entités ayant pris part au DPI.

L’UFVN est une plate-forme politique regroupant le Rassemblement démocratique centrafricain (RDC), le Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), l’Alliance démocratique pour le progrès (ADP), l’Association Londö et l’Association de solidarité pour le développement (ASD).

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires