Carlos Lopes : « Le Niger ne peut tenir longtemps sous de telles sanctions »
S’il ne nie pas les difficultés politiques de la Cedeao, le professeur d’économie bissau-guinéen croit encore à son pouvoir d’attraction. Tout en déplorant l’impact de ses sanctions contre Niamey.
L’ACTU VUE PAR – « Un continuum très préoccupant du Soudan au Mali. » C’est ainsi que l’économiste bissau-guinéen Carlos Lopes, voix écoutée sur le continent, décrit la situation au Sahel depuis le coup d’État intervenu le 26 juillet au Niger contre le président Mohamed Bazoum.
S’il déplore le basculement dans l’instabilité d’un nouveau pays de la zone, le professeur de l’université du Cap, chantre du développement et de la bonne gouvernance, porte aussi un regard critique sur les sanctions prises par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) contre Niamey. Entretien.
Jeune Afrique : À l’issue d’un nouveau sommet à Abuja le 10 août, la Cedeao a ordonné le déploiement d’une force militaire pour rétablir Mohamed Bazoum dans ses fonctions tout en laissant la porte ouverte aux négociations. Croyez-vous à une intervention armée au Niger ?
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- Aérien : pourquoi se déplacer en Afrique coûte-t-il si cher ?
- Côte d’Ivoire : pour booster ses réseaux de transports, Abidjan a un plan
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan