La police zimbabwéenne s’oppose à une décision de justice de libérer des activistes

  Le procès des activistes zimbabwéens accusés de comploter pour renverser le gouvernement du président Robert Mugabe a pris une nouvelle tournure avec le refus de la police de donner une suite favorable à l’ordonnance de libération du juge Yunus Omerjee de la Cour suprême.

Publié le 25 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

L’avocat de la défense, Beatrice Mtetwa, a déclaré que la police avait transféré jeudi matin les activistes dans un endroit secret. "Nous essayons de connaître leur lieu de détention afin de faire respecter par la police la décision du juge" a déclaré à APA l’avocat Mtetwa.

Les tentatives du correspondent de APA à Harare d’obtenir une réaction de la police ont été sans succès.

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Le juge Yunus Omerjee a, mercredi soir, estimé que la police détenait illégalement les accusés parce qu’une ordonnance précédente avait demandé leur libération. Les accusés ont été enlevés et détenus pendant plusieurs semaines, certains depuis le 28 octobre dernier. Selon la loi zimbabwéenne, un accusé ne peut être détenu que pendant 48 heures sans procès.

L’ancienne journaliste et militante des droits de l’homme Jestina Mukoko a été enlevée le 3 décembre dernier. Elle est accusée de faciliter le voyage de personnes recrutées par le parti de l’opposition, le Mouvement pour le Changement Démocratique (MDC), pour une formation militaire au Botswana. Le MDC et le Botswana ont nié ces allégations.

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