En Guinée, le projet minier de Simandou sur de bons rails

Le gouvernement du colonel Mamadi Doumbouya a signé avec ses partenaires de nouveaux accords pour la construction d’infrastructures portuaires et ferroviaires chargées de faciliter l’exploitation de cet immense gisement du sud-est du pays.

Le gisement de fer du Simandou, ici en 2014, est l’un des plus importants au monde. © Rio Tinto

Publié le 14 août 2023 Lecture : 1 minute.

Le gouvernement guinéen a signé avec ses partenaires de nouveaux accords pour la construction d’infrastructures portuaires et ferroviaires en vue de l’exploitation de l’immense gisement de fer de Simandou (Sud-Est), selon un communiqué transmis le 11 août par l’une des entreprises en charge du projet.

« La signature de ces (nouveaux) accords constitue une étape décisive, établissant un cadre complet pour les infrastructures majeures du projet Simandou », dit le communiqué de l’entreprise minière anglo-australienne Rio Tinto Simfer, qui est chargée avec le chinois Winning Consortium de la future exploitation du site de Simandou, un des plus vastes gisements de fer au monde. « La mise en place des infrastructures facilitera l’exportation du minerai de fer et le transport de passagers/marchandises », précise le document.

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Des milliers d’emplois créés

Ces accords prévoient la construction d’un chemin de fer d’environ 670 kilomètres pour relier le corridor minier à un port minéralier sur la côte guinéenne au sud de Conakry. Ils doivent être terminés en décembre 2024. Et la première production commerciale devrait voir le jour au plus tard le 31 mars 2025.

Bold Baatar, directeur général de Rio Tinto, a salué la signature de ces accords qui selon lui vont permettre « d’accélérer les progrès déjà réalisés pour la construction de la mine, du chemin de fer et du port ». L’ensemble du projet représente plusieurs milliers d’emplois directs.

L’exploitation est entravée depuis des années par les litiges sur les droits miniers, les soupçons de corruption et l’ampleur des investissements à réaliser dans une région enclavée et un pays cruellement dépourvu d’infrastructures.

Le colonel Mamadi Doumbouya, arrivé au pouvoir par la force en septembre 2021, et qui s’est fait investir président le 1er octobre de la même année, a fait de ce projet l’une de ses priorités. Il s’est engagé sous pression internationale à céder la place à des civils élus d’ici à fin 2024, le temps de mener de profondes réformes, dit-il.

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(Avec AFP)

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