Présidentielle au Gabon : à Oyem, les partis à la recherche d’un « vote fang »
En vue de la présidentielle, des législatives et des locales, les principaux partis en lice se battent pour obtenir les voix de la première communauté du Gabon, les Fangs. À Oyem, capitale du Woleu-Ntem, bassin de cette ethnie, les candidats sont sur le qui-vive.
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À Oyem, au Gabon. © Baudouin Mouanda
La bataille fait rage dans le Woleu-Ntem entre le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) et les formations de l’opposition réunies dans l’alliance Alternance 2023. L’enjeu de cette région, la quatrième du Gabon en nombre d’habitants ? Le vote fang et sa présumée puissance. La première ethnie du pays, dont le berceau se situe à Oyem, la capitale régionale, est en effet influente à travers tout le territoire et représente un levier stratégique pour l’opposition comme pour la formation d’Ali Bongo Ondimba. Les deux adversaires s’attachent donc, à quelques jours seulement des élections générales, et en particulier de la présidentielle, à la courtiser et la conquérir.
« Les misères sont les mêmes à Franceville qu’à Oyem »
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