Le ministre marocain de la justice confirmé à son poste

 Le Roi Mohammed VI du Maroc a confirmé mardi à son poste le ministre de la justice, Abdelouahed Radi, a appris APA de source sure.

Publié le 23 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Cette décision constitue une réelle surprise pour de nombreux observateurs, surtout après les dernières sorties du concerné laissant entendre un départ imminent suite à son élection en novembre dernier à la tête de son parti, l’Union socialiste des forces populaires (USFP).

Le départ de Radi (73 ans) était presque « un secret de polichinelle » au vu de l’engagement qu’il avait lui-même pris de quitter le gouvernement une fois aux commandes de son parti , l’objectif étant de « restructurer » le parti et l’aider à revenir « au devant de la scène ». Radi avait été élu, début novembre, nouveau premier secrétaire de l’USFP, suite à un scrutin secret de plus de 1350 congressistes présents au huitième congrès du parti.

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La confirmation était justifiée par la mise en route des « chantiers de réforme » dans le secteur de la justice, selon les termes d’un communiqué du palais royal. Radi avait même présenté un projet de « réforme profonde » du secteur. Le ministre occupait depuis octobre 2007 le portefeuille de la justice dans le gouvernement chérifien, auquel son parti n’a hérité que de cinq postes, dont un sans portefeuille, sur 34 membres.

Le parti était géré d’une manière collégiale depuis fin 2007 suite à la démission « forcée » du premier secrétaire, Mohammed Yazghi , qui avait essuyé de « vives critiques » liées notamment au recul de la formation pendant les législatives du 7 septembre 2007 ( de la première position en 2002 à la cinquième avec 38 sièges sur 325). Le nouveau patron de l’USFP avait devancé cinq autres candidats qui se sont présentés lors de la deuxième manche du huitième congrès du parti qui avait suspendu ses travaux en juin dernier pour blocage dans la procédure de désignation de la nouvelle direction de la formation.

Ministre de coopération en 1984, Radi a présidé la chambre basse du parlement marocain de 1997 à 2007 et y siège toujours depuis le premier parlement en 1963. L’USFP avait coiffé l’Exécutif chérifien entre 1998 et 2002 en la personne de Abderrahmane Youssefi, figure de proue de l’opposition marocaine durant les années 60-70.

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