L’Afrique doit compter sur l’échiquier de l’escrime mondiale selon le nouveau président de la CAE

Les défis qui attendent la Confédération africaine d’escrime (CAE) lors des quatre prochaines années sont nombreux, selon le nouveau président élu, le Sénégalais Mbagnick Ndiaye, estimant que « l’Afrique doit compter sur l’échiquier mondial ».

Publié le 23 décembre 2008 Lecture : 2 minutes.

Un objectif qui passe par l’augmentation des effectifs et le relèvement du niveau des escrimeurs du continent, indique M. Ndiaye, porté à la tête de la CAE pour quatre ans lors du congrès électif de l’instance tenu à Dakar.

Jusque-là secrétaire général de la CAE, M. Ndiaye a été élu avec 15 voix, contre 4 pour le président sortant, l’Algérien Abderahmane Lamari, candidat à sa succession aux commandes d’une structure qu’il dirige depuis 1993. Le troisième prétendant à la présidence, un Tunisien, n’a eu une seule voix.

la suite après cette publicité

« Les défis qui nous attendent sont nombreux parce que l’Afrique doit compter sur l’échiquier mondial », insiste le nouveau patron de l’escrime continentale. Entre autres défis figurent en bonne place la formation des cadres. « Avec l’Ecole internationale des armes (basée à Dakar), nous allons, avec l’appui de la Fédération internationale d’escrime, accroître les moyens et augmenter le nombre de pratiquants, qui doit passer par l’augmentation du nombre de pays membres », s’engage M. Mbagnick Ndiaye.

La CAE compte actuellement 23 pays membres. Les infrastructures sportives de qualité sont également nécessaires pour accompagner les efforts de développement. « Il faut qu’une politique adéquate d’infrastructures soit mise en oeuvre dans nos différents pays », plaide M. Ndiaye.

La nouvelle équipe dirigeante de l’escrime continentale compte également mettre l’accent sur l’organisation de compétitions nationales et internationales afin de faire progresser les pratiquants et de rehausser le plateau au niveau international. « Il faut que nos fédérations se structurent et organisent régulièrement des compétitions pour la petite catégorie pour élargir et intéresser les jeunes », confie le président de la CAE, les invitant également à en faire autant pour les compétitions scolaires, militaires et civiles.

« Ils doivent aussi organiser des compétitions mondiales car l’élite africaine devra affronter l’élite mondiale », poursuit-il.

la suite après cette publicité

Pour M. Ndiaye, le marketing va occuper une bonne place avec l’amélioration des acquis, mais aussi la quête de nouveaux partenaires pour l’accroissement des ressources de la confédération et des fédérations ».

Ce vaste programme doit déboucher, au bout de quatre ans, à la hausse du nombre de pratiquants africains dans les joutes internationales, l’amélioration de leur classement et l’augmentation du quota de représentants africains aux Jeux olympiques de 2012, conclut-il.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires