Transparency international et Sherpa poursuivis en justice

La fondation Omar Bongo Ondimba pour la paix a déposé une plainte auprès du tribunal de Libreville contre les ONG Transparency international et Sherpa qui accusent le président gabonais et ses pairs du Congo et de Guinée-Equatoriale, Denis Sassou Nguesso et Teodoro Obiang Nguema, d’avoir acquis leur riche patrimoine immobilier à Paris avec de l’argent public détourné.

Publié le 22 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Dans un communiqué parvenu à APA lundi à Libreville, la Fondation dénonce les «déclarations diffamatoires et intempestives» ayant accompagné les plaintes déposées à Paris contre les trois chefs d’Etat africains, le 2 décembre dernier, par les deux ONG.

«Ces déclarations sont de nature à compromettre la paix sociale dans laquelle vivent les Gabonais», souligne le communiqué, qualifiant d’«abusives et vexatoires» les plaintes contre le président gabonais, doyen des chefs d’Etat africains. «C’est fort justement que nous avons esté en justice contre les ONG Transparency international et Sherpa», souligne le texte qui sollicite des juridictions gabonaises un mandat d’arrêt international contre les responsables des deux ONG et leurs complices gabonais. Grégoire Ngoua Mintsa, ancien animateur à la radio panafricaine Africa N°1, a accepté de se porter partie civile pour ce qui concerne la plainte contre le président Bongo Ondimba, qui avait reçu en septembre dernier le soutien d’une association dénommée «Touche pas à mon président».

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Au terme d’une marche, cette association avait menacé de poursuivre pour diffamation devant les tribunaux français les ONG Transparency international et Sherpa qui venaient de déposer au cours du même mois de septembre une plainte contre le chef de l’Etat gabonais et ses pairs, toujours au sujet de leur patrimoine immobilier en France. Le président de l’association, Ghislain Etoughé, avait déclaré qu’en quarante de pouvoir, le président Omar Bongo Ondimba a pu acquérir ses biens immobiliers grâce à ses économies.

Selon une source proche de la présidence gabonaise, M. Bongo Ondmba a finalement reporté au mois de janvier 2009 la conférence de presse qu’il devait animer à Libreville ce lundi et au cours de laquelle il devait évoquer la question de ses possessions immobilières en France.

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