Coup d’État au Niger : « Le général Tiani n’est pas Che Guevara ! »

Tandis que les chefs d’état-major de la Cedeao se réunissent ce 17 août à Accra, le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de l’organisation, Abdel-Fatau Musah, maintient les putschistes sous pression et érige la sécurité du président Bazoum en « ligne rouge ».

Abdel-Fatau Musah, commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la Cedeao. © Montage JA ; CEDEAO

Publié le 17 août 2023 Lecture : 8 minutes.

Jeune Afrique : Avant le coup d’État du 26 juillet au Niger, il y a eu ces dernières années des putschs en Guinée, au Burkina Faso et au Mali. Pourquoi la Cedeao réagit-elle cette fois différemment ?

Abdel-Fatau Musah : En trois ans, il y a eu sept coups d’État dans la région. Il faut arrêter cette contagion et nous pensons que c’est le bon moment avec le Niger, après tous les avertissements qui ont été formulés.

La Cedeao est par ailleurs sous une nouvelle administration. Le président Bola Tinubu est désormais à sa tête, et les Africains doivent connaître le rôle qu’il entend jouer en faveur de la démocratie et contre les dictatures militaires.

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