Mahamadou Issoufou : « Je demande la libération du président Bazoum et son retour au pouvoir »
Trois semaines après le coup d’État qui a renversé Mohamed Bazoum et porté Abdourahamane Tiani à la tête de la junte, l’ancien président nigérien sort du silence. Entretien exclusif.
Il s’était muré dans le silence depuis le putsch du 26 juillet et la séquestration de celui qu’il avait choisi pour lui succéder en 2021, Mohamed Bazoum. Laissé libre de ses mouvements par la junte mais reclus dans sa résidence avec sa famille proche, à l’exception de son fils, Sani, ministre du Pétrole, placé en résidence surveillée à la Villa Diouf en compagnie de plusieurs anciens dignitaires, Mahamadou Issoufou, président du Niger pendant dix ans et artisan de la première alternance démocratique dans l’histoire de ce pays, avait choisi de ne pas communiquer en dehors d’un simple tweet publié quatre jours après le coup d’État. Un mutisme source de nombreuses spéculations, voire d’accusations de connivence avec les putschistes, qu’il a choisi de rompre, ce 17 août, dans un bref entretien avec JA.
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