Le président mauritanien déchu bénéficie d’une libération inconditionnelle

APA – Nouakchott (Mauritanie) Le président mauritanien déchu, M. Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi a bénéficié dimanche à l’aube, d’une liberté inconditionnelle et a été ramené de son village natal de Lemden (250 km de Nouakchott) où il était placé en résidence surveillée, à son domicile dans la capitale mauritanienne, a appris APA de source sure.

Publié le 21 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

La libération inconditionnelle du président, déposé il y a quatre mois par un groupe d’officiers, constituait une exigence de la communauté internationale. Au plan national, un front constitué de quatre partis de la majorité présidentielle n’a cessé d’exiger le rétablissement du président déchu dans ses fonctions. Son Premier ministre, M. Yahaya Ould Ahmed El Waghef se trouve, quant à lui, en prison pour détournement de biens publics La libération du président mauritanien déchu, qui intervient à deux jours d’une réunion à Addis Ababa (Ethiopie) sur la Mauritanie, vise à préparer le terrain aux concertations et à la réconciliation, en perspective des états généraux de la démocratie, estime-t-on dans la capitale mauritanienne. Prévus officiellement le 27 décembre courant, les états généraux permettront de fixer la date et les modalités d’une élection présidentielle. Le gouvernement mis en place par la junte au pouvoir en Mauritanie depuis août 2008 souhaite une large participation à ces concertations pour lesquelles le président déchu est invité. Ce dernier avait déclaré au journal français le monde paru le week end qu’il ne participera pas à cette concertation. Le FNDD (front national pour la défense de la démocratie) avait, quand lui, écarté toute participation aux états généraux, estimant que cela constitue une reconnaissance du putsch comme étant un fait accompli.

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