Au Sénégal, Yewwi Askan Wi marquera-t-elle contre son camp ?
Depuis la clôture du dialogue politique, la principale coalition de l’opposition a déposé plusieurs requêtes devant le Conseil constitutionnel visant à faire invalider certaines réformes pourtant favorables à son propre camp.
Un an presque jour pour jour après son entrée tonitruante à l’Assemblée nationale, alors bardée d’un contingent de 53 députés sur 165 qui a largement contribué à amenuiser la marge de manœuvre de la mouvance présidentielle, la principale coalition de l’opposition n’en finit plus de se déchirer.
Le 9 août, au moment même où la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi (YAW) annonçait renoncer à poursuivre son compagnonnage avec Taxawu Sénégal, le parti de Khalifa Sall et Barthélémy Dias (respectivement ancien et actuel maire de Dakar), une autre démarche à la signification lourde de sens était engagée par une vingtaine de députés de l’opposition, au premier rang desquels les camarades d’Ousmane Sonko – incarcéré depuis le 31 juillet et qui a entamé aussitôt une grève de la faim.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Politique
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?
- Législatives au Sénégal : Pastef donné vainqueur
- Au Bénin, arrestation de l’ancien directeur de la police
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...
- Mali : les soutiens de la junte ripostent après les propos incendiaires de Choguel...