Au Sénégal, Yewwi Askan Wi marquera-t-elle contre son camp ?
Depuis la clôture du dialogue politique, la principale coalition de l’opposition a déposé plusieurs requêtes devant le Conseil constitutionnel visant à faire invalider certaines réformes pourtant favorables à son propre camp.
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Khalifa Sall , le 14 mars 2023, à Dakar. © JOHN WESSELS/AFP
Un an presque jour pour jour après son entrée tonitruante à l’Assemblée nationale, alors bardée d’un contingent de 53 députés sur 165 qui a largement contribué à amenuiser la marge de manœuvre de la mouvance présidentielle, la principale coalition de l’opposition n’en finit plus de se déchirer.
Le 9 août, au moment même où la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi (YAW) annonçait renoncer à poursuivre son compagnonnage avec Taxawu Sénégal, le parti de Khalifa Sall et Barthélémy Dias (respectivement ancien et actuel maire de Dakar), une autre démarche à la signification lourde de sens était engagée par une vingtaine de députés de l’opposition, au premier rang desquels les camarades d’Ousmane Sonko – incarcéré depuis le 31 juillet et qui a entamé aussitôt une grève de la faim.
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