Au Niger, Bazoum, Tiani et les milliards de la discorde

Le général Abdourahamane Tiani a renversé le 26 juillet le président Mohamed Bazoum. Le premier s’est autoproclamé chef de l’État, tandis que le second refusait toujours, au 22 août, de démissionner. Si l’épilogue de leur histoire n’est pas connu, celle-ci n’en est pas à son premier rebondissement.

Le général Abdourahamane Tiani. © Montage JA ; AFP

MATHIEU-OLIVIER_2024

Publié le 22 août 2023 Lecture : 4 minutes.

LES SECRETS D’UN COUP D’ÉTAT (2/3) – Mohamed Bazoum a-t-il voulu limoger Abdourahamane Tiani ? Contacté par Jeune Afrique, le chef de l’État renversé le 26 juillet assure qu’il n’en est rien et qu’il ne prévoyait aucunement de se séparer du chef de la garde présidentielle, nommé en 2011 par Mahamadou Issoufou. Mais les relations entre les deux hommes s’étaient dégradées depuis de longs mois. Si Mohamed Bazoum ne l’avait pas formalisé, le général se savait sur un siège éjectable. Avant lui, le chef d’état-major des armées, Salifou Mody, avait été remplacé. La Direction générale de la documentation et de la sécurité extérieure avait elle aussi changé de patron, avec l’arrivée à sa tête d’un proche du président, Rabiou Daddy Gaoh.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Un soldat de l’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale (USIGN) française devant un hélicoptère NH90 Caïman, sur la base militaire de Ouallam, Niger, le 15 juillet 2022. © BERTRAND GUAY/AFP

Au Niger, l’armée française commence à plier bagages

Coup d’État au Niger : et si le pétrole expliquait tout ?

Entre Bazoum et Issoufou, les masques sont-ils tombés ?

Contenus partenaires