Au Sénégal, la gauche a-t-elle une chance ?
Les forces socialistes, qui cheminent aux côtés de Macky Sall, rêvent de constituer une alternative aux formations libérales qui dirigent le pays depuis 2000. Pourtant, elles ne présenteront pas de candidat à la présidentielle de février 2024.
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/08/21/jad20230821-mmo-senegal-khalifa-sall-1256x628-1692630538.jpg)
Khalifa Sall lors du dialogue national au palais de la République à Dakar, le 31 mai 2023. © SEYLLOU / AFP
Ce 1er août au palais présidentiel, c’est un chef de l’État embarrassé par les divisions au sein de son propre parti, l’Alliance pour la République (APR), qui reçoit les différents leaders qui composent l’aile gauche de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar (BBY).
Macky Sall a jusque-là réussi à tenir cette alliance hétéroclite. En presque douze années, le parti présidentiel, lui-même issu du Parti démocratique sénégalais (PDS) d’Abdoulaye Wade à la sensibilité libérale, a su s’affermir grâce à l’appui – ou plutôt sur le dos – de plusieurs dizaines de formations d’obédience socialiste parmi lesquelles le Parti socialiste (PS) et l’Alliance des forces de progrès (l’AFP) de Moustapha Niasse.
Une saveur inégale…
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »