Les entreprises françaises doivent-elles quitter le Sahel ?
Après les coups d’État au Mali, au Burkina Faso et au Niger, le sentiment anti-français gagne du terrain, avec parfois des conséquences sur le business hexagonal.
Au lendemain du coup d’État perpétré contre le président nigérien Mohamed Bazoum, une question était sur toutes les lèvres : quid de l’uranium ? En effet, avec Orano, la multinationale détenue à hauteur de 45 % par l’État français, l’Hexagone importe ce minerai indispensable au fonctionnement de ses centrales nucléaires depuis le désert nigérien.
Mais très rapidement, Orano et les compagnies minières actives dans le secteur, ont affirmé que le coup d’État ne change rien pour elle. Ou si peu. « L’événement n’a pas d’impact sur nos activités », a réagi Stephen G. Roman, PDG de l’entreprise canadienne Global Atomic qui développe le projet de Dasa. Du côté d’Orano, la direction évoque « une attention particulière afin d’assurer la sécurité de l’ensemble de [ses] collaborateurs et de [ses] sites sur place ».
Des conséquences pour les exportations
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