Coup d’État au Niger : quelles conséquences sur la guerre contre les jihadistes ?
Le renversement du président Mohamed Bazoum, le 26 juillet dernier, ouvre une période d’instabilité, y compris sur le plan sécuritaire.
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Des soldats de la police nigérienne montent la garde devant les bases aériennes nigérienne et française à Niamey alors que les partisans du CNSP se rassemblent le 27 août 2023. © AFP
Mercredi 26 juillet. Il n’est pas encore minuit. À l’antenne de la télévision nationale, dix hommes, sanglés dans leurs uniformes, viennent dissiper en partie la confusion qui règne à Niamey depuis qu’au petit matin des éléments de la Garde présidentielle se sont retournés contre le président Mohamed Bazoum.
Des arguments « fallacieux »
Au micro, le colonel-major Amadou Abdramane, porte-parole du fraîchement constitué Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), assure que les militaires ont mis « fin au régime » du président déchu. Un coup de force justifié, entre autres choses, par « la dégradation continue de la situation sécuritaire, la mauvaise gouvernance économique et sociale ».
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