Le gouvernement promet de libérer les détenus de Pointe-Noire

Le gouvernement congolais s’est engagé mercredi à arrêter les poursuites contre 35 personnes interpellées en juillet dernier à Pointe-Noire, la capitale économique (sud), à la suite des violences qui se sont déroulées pendant les obsèques de l’ancien président de l’assemblée nationale, Jean-Pierre Thystère Tchicaya, qui a occupé le perchoir de 2002 à 2007.

Publié le 17 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

«Le président (Denis Sassou Nguesso) m’a dit qu’il faut arrêter cette procédure (…). Donc pour nous, la procédure est close et ils (les détenus) doivent recouvrir leur liberté», a déclaré le ministre de la justice et des droits humains, Me Aimé Emmanuel Yoka.

«Le président m’a dit: j’ai reçu les sages du Kouilou (région où se trouve Pointe-Noire). Je les ai pardonnés. On ne peut pas pardonner aux pères et poursuivre les enfants», a ajouté Me Yoka. De violentes manifestations avaient éclaté le 7 juillet dernier à Pointe-Noire, lors de l’inhumation de Jean-Pierre Thystère Tchicaya, le leader du Rassemblement de la majorité présidentielle (RDPS), proche du pouvoir, décédé à Paris le 20 juin dernier à l’âge de 73 ans.

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Convaincus que le président de l’Assemblée nationale n’était pas décédé de mort naturelle, les manifestants avaient notamment pillé des magasins et renversé des voitures. La libération des personnes arrêtées dans le cadre de cette affaire fait suite à l’appel lancé par plusieurs ONG, pour se plaindre des conditions de leur détention.

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