En RDC, Matata Ponyo Mapon ou la stratégie de l’évitement
Sitôt ouvert ce 21 août devant la Cour constitutionnelle, le nouveau procès de l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila a été renvoyé au 4 septembre. Le principal accusé, qui dénonce un complot politique et pointe la responsabilité du chef de l’État, Félix Tshisekedi, était absent.
Sans surprise, Matata Ponyo Mapon n’est pas venu. C’est par ses avocats que l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila a choisi de se faire représenter, ce lundi 21 août, à l’ouverture de son procès – le deuxième – devant la Cour constitutionnelle. Il est accusé de détournements de fonds dans l’affaire du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo. L’ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), Déogratias Mutombo, et le Sud-Africain Christo Grobler ont en revanche fait le déplacement pour assister à cette audience retransmise en direct sur la RTNC. Sitôt ouvert toutefois, le procès a été renvoyé au 4 septembre, la Cour estimant que les prévenus Matata Ponyo Mapon et Christo Grobler n’avaient pas été saisis de manière conforme à ce que prévoient les textes.
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