En RDC, Matata Ponyo Mapon ou la stratégie de l’évitement
Sitôt ouvert ce 21 août devant la Cour constitutionnelle, le nouveau procès de l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila a été renvoyé au 4 septembre. Le principal accusé, qui dénonce un complot politique et pointe la responsabilité du chef de l’État, Félix Tshisekedi, était absent.
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Augustin Matata Ponyo, alors Premier ministre de RDC, à Kinshasa, le 13 avril 2015. © FEDERICO SCOPPA/AFP
Sans surprise, Matata Ponyo Mapon n’est pas venu. C’est par ses avocats que l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila a choisi de se faire représenter, ce lundi 21 août, à l’ouverture de son procès – le deuxième – devant la Cour constitutionnelle. Il est accusé de détournements de fonds dans l’affaire du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo. L’ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), Déogratias Mutombo, et le Sud-Africain Christo Grobler ont en revanche fait le déplacement pour assister à cette audience retransmise en direct sur la RTNC. Sitôt ouvert toutefois, le procès a été renvoyé au 4 septembre, la Cour estimant que les prévenus Matata Ponyo Mapon et Christo Grobler n’avaient pas été saisis de manière conforme à ce que prévoient les textes.
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