Baisse de la demande de pétrole : bonne ou mauvaise nouvelle pour l’Afrique ?
Selon plusieurs études récentes, le pic de la demande mondiale de pétrole devrait arriver plus vite que prévu. Les producteurs africains – actuels et futurs – doivent se préparer à gérer ce risque.
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La nouvelle raffinerie Dangote Petroleum à Ibeju-Lekki, près de Lagos, le 22 mai 2023. © TEMILADE ADELAJA/reuters
Les dernières prévisions du cabinet d’analyse Oxford Economics donnent une vision un peu modifiée de l’évolution de la demande mondiale de pétrole : le pic devrait avoir lieu non pas au milieu des années 2030 mais dès 2027, grâce à l’adoption progressive des voitures électriques. D’ici à 2050, elle sera inférieure de 12 % aux niveaux de 2019, alors qu’elle tablait auparavant sur une augmentation de 3 %.
Cette étude anticipe un prix moyen du baril en 2050 à 59 dollars contre 68 dollars prévus précédemment. Pour Oxford Economics, cela « favorisera les producteurs établis de longue date qui bénéficie d’une exploitation peu coûteuse, plutôt que les nouveaux venus africains ».
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