Le pays va protéger la liberté de presse, malgré le vote d’une loi draconienne sur les médias

Le gouvernement kenyan a assuré les médias locaux qu’il allait maintenir la liberté de la presse, en dépit du vote unanime par le parlement il y a une semaine, d’un projet de loi draconien sur les médias.

Publié le 16 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Une fois signée par le président, la loi modifiant les Communications au Kenya donnera au gouvernement le pouvoir d’emporter des équipements détenus par des organes de presse, notamment des presses à imprimer et des ordinateurs.

Elle donnera également un droit de regard à la Commission des Communications du Kenya (CCK) sur les programmes que peuvent diffuser les stations radios.

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Le Premier ministre, Raila Odinga qui recevait à son bureau à Nairobi, une pétition de l’Association des propriétaires de médias , s’est engagé à faire en sorte que le gouvernement de large rassemblement abroge la loi répressive, qui selon lui menaçait le principe de la liberté de presse.

Il par la même occasion promis qu’il allait remettre la pétition au Président Mwai Kibaki. "La liberté dont jouit actuellement le pays n’est pas une manne tombée du ciel. Elle est le fruit d’une longue lutte que nous avons menée. Nous ne ferons aucune concession sur nos libertés. Nous allons plutôt protéger les droits et les libertés d’expression", a-t-il ajouté.

Il a en revanche encouragé les professionnels de la presse à privilégier le dialogue et à s’abstenir de commettre des actes similaires à ceux observés vendredi, lors de la célébration de la fête nationale, et au cours de laquelle des journalistes et des défenseurs des droits civiques qui manifestaient ont été arrêtés et gardés à vue.

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