Le président Kibaki promet une nouvelle constitution

Le président du Kenya Mwai Kibaki a révélé vendredi, la formulation prochaine d’une nouvelle constitution lors de la célébration de la 45ème anniversaire du jour de la Jamhuri (’république’ en langue Swahili) marquant l’accession du Kenya à l’indépendance en 1963.

Publié le 13 décembre 2008 Lecture : 2 minutes.

S’adressant à des milliers de ses concitoyens qui ont assisté aux célébrations à Nairobi, M. Kibaki a indiqué que le gouvernement de coalition est engagé à s’assurer que les Kenyans ont une nouvelle constitution tout en appelant les différents acteurs politiques à dépasser les « mesquineries politiques » et à donner au pays une nouvelle constitution.

« Le gouvernement de coalition est uni dans le but commun de procurer une nouvelle constitution aux Kenyans », a-t- il dit à ses concitoyens, aux membres de la communauté diplomatique et autres invités.

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Le président a assuré que l’économie dont la croissance a été prévu à 7 pour cent, enregistrera finalement 4,5 pour cent. Selon le chef d’état kenyan, l’économie a résisté malgré les consequences des violences postélectorales (janvier et février derniers) qui a ébranlé les secteurs de l’industriel, d’exportation, des bourses, du tourisme dans le pays et la crise financière mondiale. Le président a assuré aux Kenyans que le gouvernement importera 5 millions de sacs de maïs pour faire face à la pénurie de céréales qui frappe le pays.

En outre, le Premier ministre Raila Odinga et le vice-président, Kalonzo Musyoka, ont fait écho dans leurs discours de la déclaration du chef de l’Etat, et ont réitéré à leur tour promesse d’une nouvelle constitution aux Kenyans dès l’année prochaine. Les Kenyans réclament une nouvelle constitution depuis 15 ans. Cependant, le chef de l’Etat a été forcé de couper court son discours au pied levé en s’adressant à la nation en Swahili après que le public l’ait chahuté, suite à son apparent refus à aborder certaines questions jugées pertinentes.

Certaines personnes ont apparemment été irritées après le refus du président d’aborder notamment le coût élevé des denrées alimentaires, le refus des députés de payer des impôts et l’apparent refus du gouvernement à aborder la situation critique dans laquelle se trouve les milliers de déplacés internes qui languissent dans les camps. Le père fondateur de la République, Jommo Kenyatta, avait promis aux Kenyans le jour de Jamhuri en 1963 que son gouvernement allait définitivement éradiquer la maladie, l’ignorance et la pauvreté, mais 45 ans après, le pays est encore hanté par ces mêmes fléaux.

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