[Série] Maroc, terre de magie et de sortilèges

Dans tout le monde arabe et méditerranéen, le Maroc est réputé pour ses traditions ésotériques et la puissance supposée de ses magiciens et magiciennes. Un phénomène qui perdure à ce jour, parfois dans des domaines inattendus.

Son identité plurielle – amazighe, arabe, juive, africaine – fait du Maroc, dans l’inconscient collectif, une « terre de sortilèges » par excellence. Ici, représentation orientale de djinns à la cour du roi Salomon. © Montage JA; DR

Publié le 25 août 2023 Lecture : 1 minute.

Dans l’inconscient collectif, lorsqu’on évoque la sorcellerie, nombreux sont ceux qui pensent à Haïti et à ses rites vaudous, dont les pratiques s’étendent jusqu’à La Nouvelle-Orléans, aux États-Unis. Et puis – du moins dans le monde méditerranéen –, les gens pensent spontanément au Maroc, réputé « terre de sortilèges » par excellence. À cela plusieurs raisons : une identité plurielle – amazighe, arabe, juive, africaine –, la réminiscence de croyances païennes et la présence d’un syncrétisme entre islam et traditions amazighes.

Mais il y a certainement aussi des explications anthropologiques, historiques et sociologiques à cette omniprésence de la magie dans le royaume : des rapports entre individus complexes et teintés de méfiance, une forme de domination pyramidale…

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Retrouvez les trois épisodes de notre série :

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