Buyoya satisfait des avancées du DPI

  L’ancien président burundais Pierre Boyuya, qui préside les travaux du dialogue politique inclusif (DPI) centrafricain à Bangui, s’est dit satisfait des avancées enregistrées dans ce forum censé ramener une paix durable en Centrafrique.

Publié le 12 décembre 2008 Lecture : 2 minutes.

«Je suis satisfait des avancées des travaux du dialogue politique inclusif car les débats sont nettement riches, constructifs et démocratiques», a déclaré M. Buyoya, au cours d’un point de presse vendredi à Bangui, soulignant que «ce dialogue est réellement inclusif vu le niveau de la représentativité des différentes entités et principaux acteurs de la crise centrafricaine».

«C’est vrai qu’à des moments, les discussions sont houleuses mais ce qui rassure c’est l’objectivité et la volonté de tous les participants à se parler franchement pour qu’on arrive à une ou des solutions de réconciliation nationale», a-t-il ajouté. «Notre souhait est que les gens puissent sortir des idées, des propositions pour qu’après le dialogue politique inclusif il y ait une vie politique apaisé», a déclaré le président Buyoya, soulignant que «c’est aux participants de tirer les leçons du passé et de mettre un mécanisme de suivi plus efficace pour la transparence dans la gestion de l’Etat».

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«Ce que nous avons demandé pour les travaux en commissions, c’est que les gens puissent discuter avec l’objectif de produire des recommandations concrètes, pratiques dans le meilleurs cas», a -t-il expliqué. Concernant l’absence d’Abdoulaye Miskine, le leader de l’Union des forces démocratique pour le peuple centrafricain (UFDPC), M. Buyoya a rappelé que «Miskine en tant que chef d’une branche armée à déjà signé un accord de paix avec le gouvernement le 2 février 2007 à Tripoli». Même s’il n’est pas là, son mouvement est dans la logique de la paix. Je crois qu’en la matière l’expérience de ce qui s’est passé dans mon pays est là pour le prouver. Il faut dialoguer avec ceux qui sont près et avancer et quand on avance, cela aura un effet d’entraînement pour les autres», a-t-il conclu.

Environ 225 délégués en provenance de tout le pays et de l’extérieur, dont l’ancien président Ange Patassé et Jean Jacques Démafouth, leader de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie, un des groupes rebelles les plus puissants en activité dans le nord-est, prennent part aux travaux du DPI qui doivent s’achever le 25 de ce mois.

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