En Tunisie, la difficile équation entre afflux de touristes et recettes en berne
Les hôtels ont fait le plein cet été grâce aux Européens de l’Ouest. Mais le secteur attend toujours son big bang pour moins dépendre du tourisme balnéaire de masse, peu générateur de devises.
Privilégier la plage le matin et la piscine l’après-midi, slalomer au buffet pour arriver premier devant le stand de crêpes, négocier dans les souks : Pierre est ravi de retrouver ses habitudes de touriste en Tunisie. « C’est la quatrième fois que je viens dans le pays. Cela reste vraiment une destination phare en termes de prix et de qualité de service », explique cet habitant de la région parisienne, attablé ce jour-là dans un café du centre-ville de Tunis. Il vient de faire visiter la médina de la capitale à une famille de Polonais rencontrée dans son hôtel, où il réside en formule tout compris, à Nabeul (à 70 km au sud de Tunis).
À en croire les premiers chiffres, Pierre n’est pas le seul touriste à être de retour : 5,4 millions de visiteurs sont arrivés entre le 1er janvier et le 10 août, soit une augmentation de 66 % par rapport à 2022 pour ce secteur qui représente, directement et indirectement, 15 % du PIB.
Tirer profit de l’inflation européenne
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