Rock Gnassingbé, frère du chef de l’Etat, veut diriger à nouveau la Fédération togolaise de football

« Vu l’état dans lequel se trouve aujourd’hui notre football, j’ai décidé de lui venir en aide parce qu’on ne peut pas rester les bras croisés face à la situation », a déclaré à APA le colonel Gnassingbé qui revient au devant de la scène sportive togolaise après avoir été battu le 9 janvier 2007 par Tata Avlessi, l’actuel président de FTF, lors d’un précédent congrès électif.

Actuellement chef d’un régiment de l’armée togolaise qu’il cumule avec un poste de directeur adjoint du port de Lomé, Rock Gnassigbé n’a pas caché sa déception face à la crise du football togolais et ses conséquences sur le classement mondial du Togo. « On était 36ème sur le plan mondial, on est maintenant 91ème. Et on ne sait pas de quoi demain sera fait. Donc, il était nécessaire de faire quelque chose pour aider ce football », a-t-il expliqué. « Vous connaissez le colonel. Vous l’avez vu à l’œuvre. Vous connaissez ses habitudes.

J’aime le travail ; j’aime ce qui est beau et vous allez retrouver de nouvelles choses dans mon programme », a-t-il ajouté, serein et sûr de lui. Rock Gnassingbé s’est réfugié dans un grand silence depuis sa cuisante défaite du 9 janvier 2007. Il s’ét ait d’ailleurs éloigné du milieu du football. « Chacun a sa stratégie, je ne suis pas obligé de me dévoiler », a-t-il expliqué Selon lui, on raconte beaucoup de choses autour de la question de la « gestion opaque » dont il avait été accusé par le passé. Selon lui, les Togolais ont eu le temps de comparer sa gestion à celle de son successeur Tata Avlessi.

« On a vu les retombées financières ; dites-moi à quoi ont servi ces retombées financières de la FIFA puisque cette fois-ci la gestion était transparente», a ironisé Rock Gnassingbé en course avec deux autres candidats pour la présidence de la FTF à l’occasion d’un congrès électif prévu le 18 janvier 2009 sous la supervision de la FIFA.