Présidentielle à Madagascar : le chemin se dégage-t-il pour Rajoelina ?
Après plusieurs semaines de polémique sur la double nationalité du président, la Haute Cour constitutionnelle s’est déclarée incompétente pour se prononcer. Une décision annoncée à la veille de l’ouverture officielle du dépôt de candidature pour la présidentielle du 9 novembre.
Nouveau rebondissement dans l’affaire sur la double nationalité du président malgache. Mardi 22 août, la Haute Cour constitutionnelle (HCC) s’est déclarée « non compétente pour dire et juger que M. Andry Rajoelina a perdu la nationalité malgache ». À la veille de l’ouverture du dépôt des candidatures pour l’élection présidentielle qui se tiendra en novembre, cette décision est un soulagement pour le chef de l’État.
Depuis le 15 juin, date à laquelle le quotidien Le Monde a révélé qu’Andry Rajoelina avait été naturalisé français en 2014, ce dernier était au cœur d’une vive polémique. En effet, le code de la nationalité de la Grande Île stipule que « perd la nationalité malgache le Malgache majeur qui acquiert volontairement une nationalité étrangère ».
« Déni de justice »
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus
- Les fidèles d’Abdourahamane Tiani, le général à l’épreuve du pouvoir nigérien
- Dans le viseur de la justice de la RDC, Nicolas Kazadi s’envole pour Paris
- Élections législatives françaises : en Afrique, la gauche sort vainqueur du premier tour
- Comment réveiller le Gabon ?
- Léna Tall Faye, la Sénégalaise qui s’est construit un empire dans l’assainissement