Un ancien leader étudiant brigue la présidence ivoirienne
L’ancien leader du mouvement étudiant ivoirien, Dr Martial Joseph Ahipeaud veut devenir Président de la République, en se présentant sous les couleurs de l’Union pour le Développement et des Libertés (UDL), parti qu’il a crée en 2007.
Publié le 10 décembre 2008 Lecture : 1 minute.
L’intéressé a annoncé sa candidature mercredi, à Abidjan, lors d’une conférence de presse au cours de laquelle l’ancien Secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), de 1990 à 1994, a déclaré avoir « un programme » pour ses compatriotes.
« Nous avons un programme pour les Ivoiriens, pour ce pays que nous aimons tant. C’est pourquoi nous allons nous présenter à la prochaine élection présidentielle » a annoncé Martial Joseph Ahipeaud ; ajoutant ne pas exclure la défaite des candidats déclarés que sont Laurent Gbagbo (pour un autre mandat) Aimé Henri Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex parti unique) et Alassane Dramane Ouattara du Rassemblement des Républicains (RDR, opposition). Initialement fixée au 30 novembre 2008, la date de l’élection présidentielle ivoirienne reste à être déterminée par la Commission Electorale Indépendante (CEI) ; conformément à la décision de la quatrième réunion du Cadre Permanent de Concertation (CPC), tenue le 10 novembre dernier à Ouagadougou. Parlant de la situation du pays, confronté depuis 2002 à une crise politico-militaire, le candidat de l’UDL a exprimé sa conviction que « la seule alternative c’est l’application effective de l’accord de Ouagadougou », signé le 4 mars 2007 dans la capitale burkinabe.
Selon lui, « le premier ministre (Guillaume Soro) fait des efforts, donc il faut l’encourager. Quand il n’est pas dans de bonnes dispositions, nous le dénonçons mais aujourd’hui il fait un bon travail donc il faut l’encourager. C’est pourquoi nous ne comprenons pas que d’autres personnes l’attaquent au moment, où il a déjà des crises internes au sein de sa rébellion qui le fragilisent énormément». L’UDL se veut « parti centriste de gauche ».
