Les protagonistes de la crise centrafricaine favorables au dialogue

APA Bangui (Centrafrique) Les protagonistes de la crise centrafricaine se sont dits favorables à la réconciliation et au retour de la paix dans leur pays, à l’ouverture, lundi après-midi à Bangui, du dialogue politique inclusif, forum censé ramener une paix définitive dans ce pays d’Afrique centrale confronté à des mutineries militaires et à des rébellions armées dans le nord et le nord-est.

Publié le 9 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

«J’ai accepté que ce dialogue politique se tienne pour réconcilier tous les fils de notre pays, afin de favoriser une paix durable en Centrafrique», a déclaré le président centrafricain François Bozizé, à l’ouverture du dialogue politique inclusif. L’ancien président Ange Félix Patassé a observé, pour sa part qu’ «il y a un temps pour faire la guerre et il y a un temps pour faire la paix». Il s’est ensuite engagé «devant la communauté nationale et internationale à faire des propositions concrètes dans tous les domaines de la vie sociopolitique pour favoriser une paix durable dans notre pays». De son côté, le président du Mouvement des libérateurs pour la justice en Centrafrique (MLJC), Abakar Sabone, a estimé que «la guerre est définitivement terminée, avec l’ouverture du dialogue politique inclusif que nous avons toujours réclamé». «Nous devrons tous oeuvrer maintenant à la consolidation de la paix pour le développement de notre pays», a ajouté le président du MLJC, une fraction rebelle de l’Union des forces démocratiques pour le renouveau (UFDR), très active dans le nord du pays. Jean Jacques Démafouth, le patron de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), un des mouvements rebelles les plus importants, basé au nord-ouest de la Centrafrique, a indiqué que l’issue du dialogue politique va donner l’occasion à son mouvement d’abandonner la lutte armée et de se lancer dans la lutte politique démocratique. Le président du forum, l’ancien président burundais Pierre Buyoya, a estimé que «le gros problème dans tout le processus concerne la ferme volonté des Centrafricains à s’engager définitivement pour une paix durable». Le président du comité ad hoc de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC) pour les questions centrafricaines, le président gabonais Omar Bongo Ondimba, a déclaré que «ce forum ne doit pas être un dialogue de plus mais une occasion unique pour les Centrafricains de renouer définitivement avec la paix».

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires