L’écrivain Jean Pliya prône le retour des contes dans le système éducatif
Le parrain de la première édition du Festival international de contes et des paroles du Bénin, l’écrivain, Jean Pliya, a plaidé ce à Cotonou, pour le retour des contes dans le système éducatif béninois.
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2008/12/09/0jeanpilya.jpg)
«Le conte dispose de nombreuses vertus qui contribuent à l’éducation, la croissance et à l’édification de l’identité et de la personnalité d’un individu », a révélé l’écrivain Jean Pliya.
Pour ce professeur d’histoire à l’Université d’Abomey-Calavi, admis il y a quelques années à la retraite, «les contes sont la mémoire d’un peuple, et nul n’a intérêt à les empêcher de continuer à jouer leur rôle d’éducateur».
Il a ainsi évoqué la nécessité pour les autorités du système éducatif béninois, d’introduire les contes dans les programmes des apprenants du Bénin car ceci « pourrait permettre à nos élèves de connaître non seulement leur identité, mais aussi de garder la mémoire de leurs ancêtres ».
Démarrée depuis le samedi dernier, la première édition du Festival international de conte et des paroles du Bénin, contribuera, non seulement, à redécouvrir la valeur des contes et leur redonner la place qu’ils méritent dans le paysage culturel béninois, mais va créer une dynamique de valorisation du patrimoine oral du Bénin.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Culture
- Bella Bellow : encore des questions, cinquante ans après la disparition de la diva togolaise
- Où fait-on le meilleur couscous ?
- Côte d’Ivoire : le vice-président Tiémoko Meyliet Koné, des amitiés au cœur du pouvoir
- Alice Riouall, la Burkinabè qui exporte ses mangues séchées en Europe
- Au Kenya, après Ruto, c’est au tour des gouverneurs de rendre des comptes